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Expo, Histoire, Sport

À partir du 16 septembre, la grande histoire du sport boulonnais racontée en ligne

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 16 et 17 septembre, une exposition virtuelle intitulée "Boulogne-Billancourt : une terre de sports", sera accessible en ligne aux Boulonnais.

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À l’heure de la Coupe du monde de rugby, à moins d’un an des Jeux olympiques et paralympiques, ce remarquable travail du service des Archives raconte 150 ans de pratique sportive à travers l’histoire des clubs, équipements et champions qui ont fait de Boulogne-Billancourt une ville du sport et une terre de jeux.

Évolutive, cette exposition virtuelle s’enrichira régulièrement de nouveaux documents. Les premières pratiques sportives sur le territoire boulonnais font leur apparition dès le Second Empire. Réservés le plus souvent à l’aristocratie, les événements se déroulent principalement dans le bois de Boulogne où l’on pratique l’aviron, l’équitation et le patinage en hiver.
Grâce aux sociétés omnisports, cyclistes, nautiques ou aux clubs d’entreprises à l’image de celui fondé aux Usines Renault, le sport va largement se démocratiser au début du XXe siècle. Les premières associations sportives apparaissent dès la fin du siècle précédent avec, à l’origine, des activités clairement définies : gymnastique pour les filles et préparation militaire pour les garçons. C’est ainsi que naît, en 1873, une première association gymnique : La Vigilante de Billancourt. D’autres vont lui emboîter le pas à mesure que la ville va se développer : La Patrie, L’Espérance ou Les Voltigeurs de Boulogne, créée en 1907 et qui reste, à ce jour, la plus ancienne encore en activité. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la ville compte une vingtaine de sociétés sportives, dont huit fusionneront pour fonder l’ACBB, d’où émergeront des talents de niveau mondial, en cyclisme, patinage, judo, etc.

Pendant longtemps, Boulogne-Billancourt ne compte pas d’infrastructure sur son territoire et emprunte le stade Pierre-de-Coubertin à la Ville de Paris pour y faire évoluer ses sportifs. Il faut attendre les années 1950 pour que la ville se dote d’équipements : stade municipal inauguré en 1959 (il prendra le nom du maire Alphonse Le Gallo à la mort de celui-ci, en 1965), patinoire (1955), piscine (1961). Elle profite de la proximité de lieux emblématiques tels que Roland-Garros, le stade Jean-Bouin ou le vélodrome du Parc des Princes, qui est le lieu d’arrivée du Tour de France jusqu’en 1967. La municipalité, par l’intermédiaire de son office municipal des sports dès 1933 et par son soutien à l’ACBB à partir de 1943, va susciter un dynamisme sans précédent qui apparaît notamment lors des nombreux événements sportifs et festifs : courses cyclistes, fêtes nautiques sur la Seine, jumelages sportifs et, bien sûr, le semi-marathon depuis 1997.

Thérèse Laloz, pionnière de l’athlétisme et du sport féminin
Née en 1898 à Charleville-Mézières, elle est spécialiste de la course de demi-fond et joueuse internationale de l’équipe de France féminine de football, tout comme sa sœur jumelle Geneviève. Si elle ne fréquente que des clubs parisiens, elle réside à Boulogne, où elle épouse, le 2 août 1924, René Juge, sportif également. Elle décède le 2 septembre 1925 à Boulogne-Billancourt à seulement 26 ans et à l’aube d’une belle carrière.

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