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Bravo à la fleurettiste boulonnaise Astrid Guyart, médaillée d'argent par équipes aux JO de Tokyo

Bravo à Astrid Guyart, qui a décroché l'argent ce jeudi 29 juillet avec l'équipe de France d'escrime en finale contre la Russie. L'athlète boulonnaise, soutenue par la Ville et la SCIC Boulogne-Billancourt Sport Développement, par ailleurs ingénieure, apporte ainsi avec son équipe à la France une 3e médaille en escrime.

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Résultats du jeudi 29 juillet 2021 en équipe de France :
Quart de finale : Victoire 45-29 contre l'équipe canadienne
Demi-finale : Victoire 45-43 contre l'équipe italienne
Finale : Défaite 34 à 45 devant la Russie - médaille d'argent avec ses coéquipières Ysaora Thibus, Anita Blazen et Pauline Ranvier

Ce titre collectif de vice-championnes olympiques est le premier pour le fleuret féminin français depuis les Jeux de Montréal en 1976, et la troisième médaille pour la France après l'or de Romain Cannone en épée, dimanche 25 juillet, et le  bronze de Manon Brunet, lundi 26 juillet. 

Le dernier combat d'une multimédaillée

Astrid Guyart a déjà participé aux Jeux olympiques de 2012 et 2016 en individuel et en équipe, terminant 4e à Londres par équipe (10e en individuel) et 6e à Rio. Auréolée de nombreux titres et podiums internationaux, la fleurettiste boulonnaise a notamment été sacrée vice-championne du monde par équipe en 2013 à Budapest et a été classée n° 2 mondiale. Elle a par aillleurs tenu la première place aux Championnats de France en 2009, 2010 et 2012 en individuel et en 2011 par équipe.

Avec l’objectif de décrocher une médaille en équipe, elle voyait cette participation aux Jeux de Tokyo...

... avant tout comme un moment de bonheur et de réalisation
de soi. Mais je ne perds pas de vue que j’y vais pour
être performante !

Brillante touche à tout

L'escrime, c'est une histoire de famille : Brice Guyart, double champion olympique de fleuret en 2000 et 2004, est le frère aîné d'Astrid Guyart. À 38 ans, la doyenne a été sélectionnée pour le tournoi en équipes à peine 5 jours après avoir pris la coprésidence des athlètes bleus au Comité national olympique, le 8 avril. Cette sportive de haut niveau mène de front une double carrière : ingénieure spécialisée en aéronautique et en aérospatiale, elle dirige un laboratoire de recherche chez Ariane Défense and Space, où elle se consacre à la conception de la fusée Ariane 5, "un rêve de gamine". Brillante touche à tout, elle est aussi auteure d' une collection de livres pour enfants sur le sport aux éditions du Cherche-Midi et engagée dans les problématiques liées au sport féminin. Après deux décennies à croiser le fer, 4 Olympiades et plusieurs blessures, elle raccrochera le fleuret après cette récompense argentée à Tokyo.

Impliquée à Boulogne-Billancourt 

La championne boulonnaise n'hésite pas à partager sa passion et ses valeurs auprès des jeunes de la ville, comme à l'occasion de la Semaine olympique et paralympique, dédiée cette année à la santé. Ambassadrice de l’éducation par le sport, elle est notamment intervenue auprès des élèves de CM2 de l'école Ferdinand-Buisson le 5 février dernier. Pédagogue, très à l’aise avec les enfants, elle a profité des questions sur les gestes techniques de l’escrime pour mimer attaques et parades avec Armelle Gendarme, adjointe au maire chargée des Sports, comme adversaire d’entraînement (photos ci-dessous).

Astrid Guyart est soutenue par la Ville de Boulogne-Billancourt, comme 6 autres athlètes présents à Tokyo : à l’initiative du maire Pierre-Christophe Baguet, la SCIC Boulogne-Billancourt Sport Développement leur apporte une aide financière de 3.000 €.

Lire aussi : Boulogne-Billancourt labellisée "Terre de Jeux 2024" par le Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.