Environnement, Parcs et jardins, Vie des quartiers

Ces fleurs que vous aimez photographier

Avec l’arrivée des beaux jours, les massifs boulonnais, comme celui de l’hôtel
de ville, se parent de leurs plus belles couleurs. Pour le plus grand bonheur des
passants, smartphone à la main...

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Quand vient le printemps, Boulogne-Billancourt se pare de mille couleurs. Devant l’hôtel de ville, du côté de l’avenue André-Morizet, pervenches, tulipes, narcisses et autres pensées s’épanouissent, tantôt arrosées par les pluies éparses, tantôt baignées de soleil. Cela n’a pas échappé aux amateurs de flore et photographes en herbe, nombreux à s’arrêter pour immortaliser le parterre de la mairie. Parmi eux, Jean-Paul, 72 ans et ancien salarié des usines Renault, est ravi de pouvoir contempler ce tableau : " Je préfère mille fois les fleurs au bitume et remercie la Ville de nous offrir ce magnifique arc-en-ciel végétal. C’est très chouette. Je me délecte aussi des cerisiers et magnolias du musée-jardin Albert-Kahn ", lâche-t-il après avoir capturé l’instant à l’aide de son smartphone. Le pouvoir apaisant des fleurs est même mesurable sur les réseaux sociaux de la Ville. Rien que sur facebook, une photo du parterre de l’hôtel de ville a généré plusieurs dizaines de réactions positives en quelques minutes.

 Je préfère mille fois les fleurs au bitume et remercie la Ville de nous offrir ce magnifique arc-en-ciel végétal

À Boulogne-Billancourt, d’ici l’été, 10 929 bulbes, 13 883 biannuelles et 13810 annuelles auront été plantés par les jardiniers passionnés de Grand Paris Seine Ouest, malheureusement souvent peinés de découvrir 35% de vols de leur travail. Mais la magie opère, si l’on en croit le nombre de Boulonnais qui marquent un arrêt pour admirer le massif du bâtiment municipal. Dans toute la ville, des couleurs complémentaires s’entremêleront avec des camaïeux de rose et de bleu. Les plus observateurs noteront des oppositions de violet et de jaune, ainsi que des déclinaisons de bleu et d’orange. La clarté des graminées viendra ponctuer ces floraisons.

«  On voit que la ville fait des efforts pour multiplier les epsaces fleuris  »

Dans la plupart des massifs, l’accent a été mis sur des plantes résistant à la sécheresse, telles que les sauges. Pour Alain, 56 ans et boulonnais depuis 1995, le résultat est à la hauteur de l’investissement : " Ces damiers colorés sont magnifiques. Chaque année, on voit que la Ville fait des efforts pour multiplier les espaces fleuris. Je pense notamment au rond-point Rhin-et-Danube ", relève-t-il.