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Esport : Wosile, le nouveau prodige de GameWard sur TrackMania

A 17 ans, Wosile s'illustre sur le jeu de course TrackMania, portant haut les couleurs de notre club GameWard. Portrait d'un jeune homme bien dans sa peau.

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Son père ne joue plus avec lui à TrackMania. Il préfère l'encourager plutôt que de le défier. C'est pourtant en voyant son informaticien de père pratiquer TrackMania Nations Forever que Yohan Moren s'y est mis : 

J'avais 6 ans et il jouait avec ses potes le mardi soir. J'ai voulu l'imiter, il m'a fait essayer.

Une passion de plus en plus dévorante. Après avoir expérimenté plusieurs jeux, le jeune homme de 17 ans, bac scientifique à 16 ans en ayant sauté le CP, s'est focalisé sur TrackMania, si l'on excepte une pause de deux ans. Il n'a pas oublié la première compétition où en 2007, il a gagné un cachet. 

Il défend les couleurs de l'équipe ReflexEsport lorsque, en 2019, il décroche une place de demi-finaliste à l'internationale ZrT Cup. Quand GameWard, installé à Boulogne-Billancourt, se lance sur TrackMania, Yohan est une recrue naturelle. Sous son pseudo, Wosile, dont le choix à été long à se dessiner. Son coéquipier et complice Gwendal Duparc ("Gwen") s'en amuse : 

Je changeais beaucoup de pseudo. Puis, un jour, sur Wikipédia, je suis tombé sur un nom de dieu grec. J'ai écrit son nom er interprété la prononciation grecque, ce qui a donné Wosile. Je sais, c'est bizarre. Mais je suis bizarre...

Maitrise et mental

GameWard est ravi des prestations de Wosile, le directeur esport Gaël Company nous raconte :

Il fait partie des joueurs de la nouvelle génération, il est jeune et son potentiel est très élevé. Il a sa place parmi les meilleurs joueurs de la scène en Grand League et jouera les qualifications en début d'année 2021.

Il ne vit pas encore de ses tournois mais s'entraîne tous les jours sur ce jeu de course. Malgré être scolarisé en première année d'École supérieure d'informatique à Nanterre, il se donne à fond et a appris à relativiser, ce qui est nouveau pour lui : 

Il faut être rapide, avoir des bons réflexes, maîtriser la technique et posséder un mental endurant pour tenir 60 tours. Je ne me considère ni comme un pro ni même un semi-pro mais comme... un professionnel à moitié ! Je n'étais jamais content de moi. Lors d'une finale interclubs en tennis de table, mené, j'ai fracassé ma raquette de rage et je suis parti. J'ai déclaré forfait pour la suite. J'ai changé de mentalité.

Lorsqu'il n'étudie pas, son temps est consacré à son activité favorite : TrackMania. Il poursuit sa discrète ascension et développe la notoriété qui l'accompagne au quotidien.  

En octobre, j'attendais sur le quai du RER A. Un garçon s'est approché, m'a souri et a dit : "Je te connais". C'était un gamer. Et puis, j’avais la tenue GameWard !