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Canoë-kayak : Guillaume Burger en route vers les JO 2024

Nouvelle recrue de l’ACBB canoë-kayak, le kayakiste Guillaume Burger, spécialiste du 500 mètres en équipe en K2 ou K4, se prépare de façon assidue à disputer les Jeux olympiques 2024 à domicile.

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Le bonheur, c’est parfois simple comme un e-mail... Fin décembre, Guillaume Burger, en quête d’un dernier défi après des JO de Tokyo mitigés (une quinzième place avec Étienne Hubert, alors que le K2 visait le podium), sollicite le président de la section canoë-kayak de l’ACBB. "C’est un club avec une histoire et un palmarès", explique Guillaume, joint à Racice, en République tchèque, où il a atteint la finale de la première étape de la Coupe du monde en K4 500 m (là même où, en 2009, il avait raflé la médaille d’or en K4 1000 m, NDLR).

Rejoindre Boulogne-Billancourt était aussi une façon d’être à la maison dans la perspective des Jeux de Paris.

Trois jours plus tard, enthousiaste, il signait avec Yann Robert. Guillaume Burger, 33 ans, natif de Schiltigheim en Alsace – il a découvert le kayak à 12 ans en classe verte avant de s'inscrire à Strasbourg Eaux Vives –, a gagné sa place en équipe de France avec le maillot de l’ACBB, lors d’épreuves de course en ligne à Vaires-sur-Marne, son lieu d’entraînement le plus fréquent. La base nautique de Seine-et-Marne accueille les épreuves de canoë, de kayak (assis, avec une pagaie double) et d'aviron des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Mais Boulogne-Billancourt n’est jamais loin. S’il n’a pas encore pris le temps de suffisamment arpenter le bitume de la ville, il la connaît... "depuis la Seine".

Autour de l’île Seguin, je profite du décor, La Seine Musicale a de l’allure, je vois la tour Eiffel au loin. Nous avons le droit de remonter jusqu’au pont du périphérique.

Des centaines d'embarcations sur le fleuve le 18 septembre

La recrue apprécie les moments avec le club depuis la base nautique de l’île de Monsieur. "J’ai signé trois ans avec l’ACBB et je me sens très soutenu. Ce contrat professionnel me permet de me concentrer sur ma discipline jusqu’aux Jeux", se félicite-t-il. Il participera aussi, le 18 septembre, à la TraverSeine, événement populaire spectaculaire co-organisé par le Comité départemental de canoë-kayak des Hauts-de-Seine - l'occasion de sillonner le fleuve en canoë, kayak, paddle ou pirogue. Il faut dire que Guillaume passe sur l’eau entre 4 et 6 heures par jour, six jours sur sept, sans compter la salle de musculation, les soins et la vie de la section. "Eh oui, c’est un boulot à plein temps", sourit celui dont les points forts (technique, toucher d’eau, glisse et résistance) font merveille dans ses spécialités : K2 500 m et K4 1000 m. Vice-champion du monde en K4 en 2009 avec notamment Philippe Collin (aujourd’hui entraîneur national), médaille d’or, d’argent et de bronze dix ans plus tard en Coupe du monde en K2 et K4, Guillaume sait qu’il existe une vie après le kayak.

A la recherche d'un sponsor

Titulaire d'un master 2 en marketing à l'université de Paris-Est-Marne-la-Vallée, il a été chargé de la communication et des partenariats de son club en Alsace puis chargé de mission de l’eshop de la Fédération française de canoë-kayak. "Aujourd’hui, je recherche un gros sponsor pour m’accompagner jusqu’aux Jeux. J’ai travaillé dans le marketing et la communication, et si ce sponsor pouvait également être mon employeur pour ma reprise d’activité après les JO, j’en serais ravi.". 

Les entreprises boulonnaises sont les bienvenues !

Message passé pour celui dont la compagne, Lize, pratique aussi le kayak pour l’équipe nationale belge. Les deux tourtereaux se sont retrouvés au village olympique de Tokyo durant les JO.

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