Le nouveau musée départemental Albert-Kahn a ouvert ses portes

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Un site totalement rénové, ouvert sur les cultures du monde

Comment conserver, valoriser et partager un héritage iconographique unique au monde ? Fort de cet esprit, le Département des Hauts-de-Seine a intégralement repensé et réhabilité ce site classé monument historique. Rien n’a été laissé au hasard pour faire rentrer les collections d’hier dans le monde de demain. Le nouvel édifice de 2.300 m², signé par l’architecte Kengo Kuma, donne d’emblée le ton à travers un élément emprunté à l’architecture traditionnelle japonaise : l’engawa. Un espace limitrophe qui inspire à la sérénité en faisant "dialoguer" le dedans et le dehors via des matériaux nobles : bois clair, bambou et métal. Une fois entré à l’intérieur, le visiteur est invité à un incroyable voyage dans le monde d’Albert Kahn, qu’il soit visuel, végétal ou interactif.

Un nouveau parcours de vie entre images et jardin

Une fois passé le jardin zen japonais, on accède au nouveau bâtiment. On découvre au rez-de-chaussée, l’espace d’accueil, la librairie-boutique, le café, le centre de documentation et la première partie du nouveau parcours permanent. Imaginé comme une exploration dans l’ensemble des collections, ce "nouveau musée" convie à faire connaissance avec l’hôte des lieux et découvrir les techniques novatrices employées en son temps. Ce cheminement offre une singulière scénographie. Installations, mobiliers et signalétique jouent du reflet, plongeant les visiteurs dans le foisonnement des collections. au coeur de la propriété du mécène. Au premier étage, un espace de 600m² est dédié aux expositions temporaires. Au même niveau, l’on arrive au "Salon des familles", un espace de découverte ludique des collections, en accès gratuit pour les enfants et leurs accompagnateurs. Ensuite, et avec pour point de départ les salles d’exposition, la promenade peut se poursuivre dans les bâtiments patrimoniaux restaurés et, pour certains ouverts pour la première fois au public telles la grange vosgienne et la salle des plaques.

Grâce au dispositif muséographique de manipulations diversifiées (créations sonores, spectacles audiovisuels, découverte interactive de photographies autochromes, dispositifs interactifs, interviews regards croisés, manipulations d’outils techniques reproduits, lectures, etc…), le visiteur devient pleinement acteur de sa visite. Un pur bonheur.

Les chiffres-clé

• Le Département a investi 60 millions d’euros pour cette rénovation
• 4.600 m²: la surface totale du musée
• 2.300 m²: la surface du nouveau bâtiment de Kengo Kuma
• 8 bâtiments rénovés (7 bâtiments patrimoniaux du site et l’ancienne galerie)
• 3 maisons japonaises traditionnelles restaurées
• Avant sa fermeture pour travaux, le musée accueillait en moyenne 100.000 visiteurs par an.

Des nouveautés et des sites restaurés splendides

Une part inestimable de la mémoire collective planétaire est conservée à Boulogne- Billancourt : avec 72.000 ektachromes en couleurs et 180.000 mètres de films muets réalisés dans le monde entier entre 1909 et 1931, le musée renferme le premier fonds iconographique mondial de cette époque et devance ainsi le National Géographic Museum de Washington.

• Le monde d’Albert Kahn. Un mur de plus de 2.000 images fixes et animées invite à découvrir le monde. Il débute par un portrait consacré à Albert Kahn avant d’exposer via des autochromes et films les milles et unes facettes des "Archives de la Planète". Ce programme interactif reprend les quatre thèmes majeurs chers au banquier mécène : voyage, ethnographie, géographie et actualité.
• La salle des plaques. La grande salle dédiée aux expositions temporaires et la salle des plaques ont été intégralement restaurées. Cet ancien lieu de conservation des autochromes restitue, par la présentation des boites originales de conservation des plaques autochromes, la méthode de classement opérée à l’époque.
• Le salon des familles. Ce nouvel espace de découverte de 166m² se situe au 1er étage du nouveau bâtiment. Il propose aux enfants et à leurs accompagnateurs une exploration ludique, créative et interactive des collections, en autonomie ou accompagnés par les médiatrices du musée.
• La Grange vosgienne. Cet endroit, transformé en lieu d’exposition tout comme la serre 1900, met en perspective le savoir-faire des jardiniers de l’époque d’Albert Kahn et les modes de gestion écoresponsable d’un jardin patrimonial. Un triptyque vidéo retrace l’histoire du jardin et les enjeux de ce site exceptionnel. Un herbier photographique magnifie la richesse botanique et la spécificité des végétaux qui composent les sept scènes paysagères.
• Dans le verger-roseraie, la Fabrique des images. La Fabrique des images permet de découvrir les techniques de production d’une image, de la prise de vue avec ses paramètres et ses contraintes.

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