The moneytizer
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The Moneytizer, une entreprise boulonnaise à énergie positive

Serial entrepreneur, Augustin Ory est fier que son bébé, The Moneytizer, une plateforme permettant aux éditeurs de sites web de maximiser leurs revenus publicitaires, poursuive sa croissance à Boulogne-Billancourt, où ce membre actif du TCBB réside depuis 2003.

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L’esprit du sport irrigue The Moneytizer. Et pas seulement parce que son président et cofondateur, Augustin Ory, 48 ans, pratique le tennis à haute dose au TCBB, dont ce joueur classé 5-6 est membre du conseil d’administration. Dans les locaux de l’entreprise, il a fait installer une salle de gym où se défouler (et se doucher), sans compter des cours offerts de boxe et de yoga. "Le sport apporte une énergie positive, souligne celui qui s’est aligné au marathon de Paris et deux fois à celui de New York.  Je suis un obsédé du sport et je trouve important que les salariés puissent se dépenser. Le tennis fait partie de ma vie et n’enlève rien à la productivité. Et puis j’aime la compétition."

Ses trois enfants – "ils n’ont pas eu le choix", prévient-il – se sont aussi mis au tennis. Lui-même y rejoue, surtout depuis qu’il s’est posé à Boulogne-Billancourt.

Cette ville, c’est Paris sans le stress. Elle a su devenir contemporaine et se réinventer. J’adore y travailler, sans compter la proximité de nombreuses sociétés de production, de publicité ou dans la tech, précise-t-il.

Après des débuts à Bouygues Telecom et NRJ, dont il a dirigé les activités internet du groupe, cet entrepreneur né lance en 2003 sa première création : Horyzon Media, avec un "y" dans le nom, comme dans Ory. Les locaux se situent rue de Paris, puis rue du Château. Il revend sa régie publicitaire quatre ans plus tard aux Pages Jaunes, devenues SoLocal. Il crée d’autres sociétés, devient business angel. "La vie a été généreuse avec moi, alors j’ai eu envie de rendre un peu en aidant les autres. Par ailleurs, je suis un obsédé du travail et de la liberté. En somme, j’ai monté des boîtes pour être libre", résume-t-il. Il s’envole ensuite en famille pour San Francisco et sa Silicon Valley. Une année, aussi, "pour trouver l’inspiration, l’idée d’après".

Un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros en 2021

Au retour, toujours installé à Boulogne-Billancourt, rue Fessart, Augustin Ory lance The Moneytizer en 2014, avec ses associés Cyril Clément et Laurent Vaudoré. Encore un y dans le nom.

J’aime quand la promesse s’affiche d’entrée, annonce-t-il. Notre job : aider les petits et moyens sites dans le monde à gagner de l’argent par la publicité. C’était la mode des films Le Transporteur, Equalizer, j’ai pensé à Le Monétiseur ! À San Francisco, les mots clés étaient 'plateformes', 'marketplaces' et 'publicité programmatique' : j’ai opéré la synthèse.

Avec la mise au point de technologies et d’algorithmes pour vendre les espaces au meilleur prix et optimiser ainsi les revenus des sites, la croissance est immédiate. D’abord située rue de l’Est, l’entreprise qui transforme les audiences en argent poursuit son développement rue Fernand-Pelloutier, rachetant il y a un an une ancienne imprimerie cédée à une agence de design. Augustin Ory change tout, casse les volumes, transforme l’espace en lieu de vie sociale. Sa femme, architecte d’intérieur indépendante, qui y a aussi installé son bureau, est à la manoeuvre. Une grande cuisine et un baby-foot accueillants, des baies vitrées ajoutées, l’apéro du jeudi : tout pour être attractif. La moyenne d’âge des 33 salariés : 27 ans ! The Moneytizer, qui s’autofinance et dégage pour 2021 un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros (et 1million de revenus positifs), accueille également deux jeunes pousses dont Augustin Ory est actionnaire : TRYGR et The Performer Media. "On les aide à grandir. Ensemble, on est plus forts", martèle-t-il. Et si l’un des cofondateurs de The Moneytizer vit désormais à New York, la promotion de Paul Mettetal comme directeur des opérations prouve que l’ascenseur n’est pas en panne. À 29 ans, ce chargé du développement commercial, marketing et international a commencé ici comme stagiaire en 2015.

40.000 sites clients dans le monde

Les 40 000 sites clients inscrits à The Moneytizer sont éparpillés sur la planète.  Rue Fernand-Pelloutier, la moitié des échanges ont lieu en anglais et l’on parle sept langues, bientôt huit. L’entreprise a ouvert un bureau  à New York, avec six salariés, deux sont à Rio de Janeiro, au Brésil, en attendant le Japon et Tokyo en janvier.

Nous générons du chiffre d’affaires dans 40 pays, se réjouit Augustin Ory.

Le 2 décembre, Pierre-Christophe Baguet et Sandy Vétillart, adjointe au maire en charge des Affaires économiques et de l’Emploi, sont venus visiter l’entreprise. Un passage très apprécié par Augustin Ory et sa dynamique équipe. The Moneytiser, une entreprise à énergie positive de vie sociale. Sa femme, architecte d’intérieur indépendante, qui y a aussi installé son bureau, est à la manœuvre. Une grande cuisine et un baby-foot accueillants, des baies vitrées ajoutées, l’apéro du jeudi : tout pour être attractif. Moyenne d’âge des 33 salariés ? 27 ans ! The Moneytizer, qui s’autofinance et dégage pour 2021 un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros (et un million de revenus positifs), accueille également deux jeunes pousses dont Augustin Ory est actionnaire : TRYGR et The Performer Media.

On les aide à grandir. Ensemble, on est plus forts

Et si l’un des cofondateurs de The Moneytizer vit désormais à New York, la promotion comme directeur des opérations de Paul Mettetal prouve que l’ascenseur n’est pas en panne. À 29 ans, ce chargé du développement commercial, marketing et international a commencé ici comme stagiaire en 2015.

Site internet : themoneytizer.com